Quelle retraite pour le conjoint collaborateur ?

Le statut de conjoint collaborateur est moins restrictif pour l’entreprise que celui d’un conjoint salarié ou d’un conjoint associé.
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Pour qui ?
Ce statut s’applique uniquement au conjoint marié et aux partenaires du pacs de l’entrepreneur (à l’exclusion des partenaires) . Les entreprises concernées sont les suivantes :
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- IE, EIRL, micro-entrepreneur, libéral
- EURL à condition que l’autre conjoint soit le partenaire unique
- SARL et SELARL à condition que l’autre conjoint soit un gestionnaire majoritaire. Depuis le 1er janvier 2020, la loi PACTE supprime le seuil de 20 employés qui, au-delà de cela, empêchait les conjoints des dirigeants de SARL/SELARL d’obtenir ce statut.
Quelles sont les conséquences pour l’entreprise ?
En effet, le conjoint n’a pas de contrat de travail ni de compensation financière . Il ne perçoit ni rémunération ni dividendes. En revanche, en cas de divorce, le conjoint pourra demander une compensation financière pour le travail effectué gratuitement. Ainsi, les tribunaux constatent que la mention du statut du conjoint sur les seuls registres professionnels constitue une preuve de son activité.
Quelles sont les conséquences pour le conjoint collaborateur ?
Même si le conjoint ne reçoit pas de rémunération, il a l’obligation de travailler régulièrement pour l’entreprise. Toutefois, il peut combiner son activité avec un emploi extérieur à condition qu’il soit inférieur à la moitié du temps.
Le conjoint collaborateur a le pouvoir d’accomplir plusieurs types d’actes . Par exemple, ils peuvent faire des devis ou passer des commandes pour le compte de l’entreprise. Par Cependant, seul le chef de la société est tenu responsable devant des tiers. Par conséquent, la responsabilité personnelle du conjoint ne peut être engagée.
En termes de protection, ce statut permet aux conjoints collaborateurs de bénéficier de la sécurité sociale . En fait, en tant que personne ayant droit à la chef d’entreprise, il bénéficie gratuitement des prestations d’assurance maladie et maternité du régime des travailleurs indépendants. En revanche, il a l’obligation d’adhérer personnellement au régime général de protection contre l’invalidité et la mort, de sa retraite de base et de sa retraite complémentaire. Il a le choix entre plusieurs bases de cotisation (revenu forfaitaire, revenu du gérant…)
Il a la possibilité de compléter sa protection sociale. En effet, il peut souscrire des contrats de santé et de santé, des prestations de retraite supplémentaires éligibles en vertu de la loi Madelin et bénéficier d’avantages fiscaux en optant pour un contrat d’épargne-retraite.
Pour aller plus loin
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Les informations présentées sont basées sur la réglementation en vigueur au 1er avril 2020 et ne constituent pas des conseils juridiques ou fiscaux.